J'aime beaucoup le peintre abstrait Jean Degottex (1918-1988). Artiste majeur du mouvement de l' 'Abstraction Lyrique' du milieu du 20e siècle.
Son passage sur les côtes du Finistère nord en 1954, lui a permis d'approfondir sa réflexion sur les signes et le graphisme. Fasciné par les simples éléments naturels comme les algues, les galets, le flux et le reflux des vagues, il a réalisé de très nombreuses encres de Chine d'une grande sobriété.
L'ascétisme de ces dessins en simples noir et blanc m'enchantent, m'émeuvent et m'inspirent.
Laminaires recouvertes par un vent de sable. (Santec puis St Michel en Grèves)
Le goémon d'épave est un amendement des plus précieux, depuis des lustres, pour l'agriculture bretonne. Un exemple : les délicieuses patates nouvelles bio de l'île de Batz qui ne vont pas tarder à apparaître dans vos commerces (enfin, pas dans tous...) en sont généreusement nourries.
Il y a quelques temps ( fin janvier), après la série interminable de tempêtes et coups de vents hivernaux, la côte du pays bigouden en était couverte...
Et en plus, ça sent bon ! Overdose d'iode à plein naseaux !
J'adore et j'admire le plantain corne-de-cerf. D'abord parce que c'est une belle plante, discrète, intraitable et obstinée. On pourrait le surnommer "Plantain le Hutin"...
Il est ce qu'on appelle une plante pionnière. Sur nos côtes bretonnes, il est toujours le premier végétal à s'installer sur les zones dégradées par la surfréquentation touristique. Essayant ainsi de remédier à notre incurie.
On devrait l'applaudir tous les soirs, lui aussi !
Chemin côtier entre Plozévet et Pouldreuzic (Pays bigouden).
(Et vous avez compris que son nom 'corne -de-cerf' vient de la forme de ses feuilles.)
Après le froid des lacs intérieurs, le chaud des côtes Finistère sud...
Le baliste (espèce méditerranéenne voire tropicale) est devenu assez commun sur les côtes bretonnes depuis quelques années.
J'ai trouvé celui-ci sur le cordon de galet de Pouldreuzic (la capitale du Pâté Hénaff !) en pays bigouden. Et le plus drôle, c'est que les pêcheurs ont surnommé le baliste 'cochon de mer'... Y a pas de hasard dans ce bas monde !
Une mauvaise langue vient de me souffler, qu' Océanopolis avait dû récemment vidanger ses aquariums...
Rien à voir avec l'hiver nucléaire... la centrale de Brennilis n'étant plus si menaçante à présent...
Il s'agit du Grand Lac Intérieur du même nom, ou appelé également, mais moins poétiquement, "Réservoir St Michel - à cause du Mont St Michel de Brasparts - dans une ambiance crépusculaire et glaciale, le 19 janvier dernier.
La qualification de Grand Lac Intérieur me procure un sentiment étrange. Je ne peux m'empêcher de penser au roman de Jules Verne 'Voyage au centre de la Terre" et à sa mer intérieure...
... ou à la Twiggy, ou à la Jane Birkin... Je ne sais plus quel esthète m'a dit qu'il préférait les femmes plates... Et je me demande bien pourquoi, le profil du Mont St Michel de Brasparts m'y fait subitement penser...
Pour le Covid19, ça n'a pas encore l'air gagné... Pourtant, depuis la crise pétrolière de 1973, nombre de nos hommes politiques ont annoncé voir le bout du tunnel !
Et par solidarité avec les confinés que nous sommes tous devenus, restons chez nous : voici une petite série d'articles sur notre Bretagne bien aimée.
Hiver dans les Monts d'Arrée. Chemin traversant les landes et tourbières de Botmeur.
un dernier article pour en terminer avec ce très long trip en Cantal. (Ouf ! diront certains, mais attention à eux car il y aura des interros surprises !)
Il suffit de se plonger dans les fougères aigles qui tapissent les talus (Las Molineries) (attention cependant à ne pas attraper de tiques...) pour voyager dans les ères du temps et se retrouver au Carbonifère à l'époque des forêts de fougères géantes...
Une petite bêtise - genre fake-news - pour marquer le 1er avril en ces temps de crise de coronus-visa qui ne donnent pas très envie de plaisanter... Mais, le poisson d'avril, c'est obligatoire ça ne peut pas faire de mal. surtout en ces temps étranges.
Invasion de chenilles voraces ?
Non, chutes de chatons de saule sur un parking de la station du Lioran...
La petite ville de Murat, aux vieilles maisons médiévales ou Renaissance en pierres basaltiques et aux toits de lauzes, a un charme particulier. Elle est d'ailleurs classée "Petite cité de Caractère".
Les lauzes, ce sont ces grosses ardoises rustiques, qui dans le Cantal ne sont pas en ardoise, mais en phonolithe. Une pierre provenant des orgues volcaniques et qui donne aux toitures un aspect de peau de dragon ou d'armure de chevalier tout à fait saisissant.
"Lauze" signifierait "tuile" en patois...
Murat sous la pluie - la Maison de la Faune.
Saint Paul de Salers. Admirons l'art du couvreur !
Petites vadrouilles nature mais néanmoins photographiques qui me permettront, au fil des jours et des images, de vous
raconter quelques "histoires naturelles".
