Vieux pins sylvestres. Montée au lac de Gaube. Cauterets.
Nos compagnons les arbres...J'éprouve toujours un paisible sentiment de paix et de plénitude lorsque je les côtoie. C'est comme marcher aux côtés de vieux sages.
Très anciens hêtres et sapins. Pont d'Espagne. Cauterets.
Des pins sylvestres ont trouvé refuge sur ce site. Certains depuis bien longtemps vu leur taille et leur air chenu. Ils s'y sont bien ancrés. Leurs racines enserrant les énormes boules de granites, tels des lests à l'épreuve des plus violents coups de vents.
Superbe coin, au graphisme inépuisable... J'y suis bien resté une heure à le photographier sous tous les angles, au grand étonnement des promeneurs : "Qui c'est celui-là ? Complètement toqué ce mec-là !"
Vous avez remarqué, en bas de la photo ? Une racine EN BOIS !
En suivant le chemin qui monte au lac de Gaube, on passe à un certain moment sur un beau verrou glaciaire . On marche sur de superbes dalles de granite, polies par les anciens glaciers qui descendaient gaiement cette vallée il y a peu.
Le plus remarquable, c'est que ces dalles ont subi une érosion différentielle, certaines parties sont en creux, d'autres en reliefs et cela donne un entrelacs géométrique tout à fait étonnant. On croirait y voir les racines du granite.
Plus facile à changer de chaîne que de vallée... Même sans télécommande.
Entre Gavarnie et le Pont d'Espagne (Cauterets) via la montagne, en suivant le GR 10 par exemple, il y a environ une vingtaine de kilomètres (mais c'est du petit chemin plein de cailloux et ça grimpe sec jusqu'à 2734m au pied du Vignemale !) (Après, ça descend, mais questions cailloux, c'est encore pire !). Par contre en suivant la route, il y en a une cinquantaine,c'est certes plus long,mais pratiquement horizontal et goudronné.
Donc, vu l'état des mes genoux, c'est l'option que j'ai choisie. Je suis parfois raisonnable.
Nous voici donc au Pont d'Espagne, pour une balade jusqu'au lac de Gaube.
Un must touristique ultra-fréquenté. Même en octobre.
Fougères et granite. Pont d'Espagne.
Erosion différencielle du granite. Pont d'Espagne.
Plateau de Cardous, refuge des Espuguettes et le Vignemele.
Cardous... pas très connu, ce coin.
C'est un vaste alpage juste au-dessus du refuge des Espuguettes. On doit traverser si on veut faire l'ascension du Piméné (2801m). Qui lui, est un Must du pyrénéisme, et que tout randonneur doit avoir gravi. (Pour moi, ce sera la prochaine fois...)
Du plateau, on a également une superbe vue sur la Vignemale, à une quinzaine de km là-bas au NW.
Moutons peints et Vignemale.
Refuge des Espuguettes (le petit point blanc à gauche), Vignemale, plateau des Cardous et Piméné.
Sur d'anciens guides, on parlait de la brèche d'Alans.
Il faut dire que celle-ci se trouve pile-poil sur la frontière de l'encastrement des plaques tectoniques qui en s'affrontant ont créé les Pyrénées. et les efforts subis par la roche sont évidents : miroirs de failles, zones broyées...
Vous le savez déjà, le cirque de Gavarnie et celui d'Estaubé sont de proches voisins. Une mince crête les sépare. On peut la franchir facilement à la Hourquette d'Alans.
Une hourquette, en terminologie pyrénéenne, c'est un petit col, parfois bien étroit comme celui-ci.
De la Hourquette d'Alans, descente en Estaubé, ou vers la Brèche de Tuquerouye ! (une autre aventure...)
Suivre le chemin. Au choix : à droite, la brèche de Tuquerouye ou tout droit le Port Neuf de Pinède.
Petites vadrouilles nature mais néanmoins photographiques qui me permettront, au fil des jours et des images, de vous
raconter quelques "histoires naturelles".