Le cirque d'Estaubé est le voisin de droite du cirque de Gavarnie. Ils se donnent de grands coups d'épaules.
L'Estaubé est beaucoup moins connu que son célèbre voisin, et du coup, nettement moins fréquenté. Surtout en ce début octobre.
Une marche tranquille de 5 km (pour 300m de dénivelé) en remontant le bord du Gave d'Estaubé, et on arrive au fond du cirque.
C'est une des voies d'accès au mythique Monte Perdido. Mais celle-ci est réservée aux pyrénéistes aguerris... pas à des curistes qui viennent là pour soigner leur arthrose !
C'est un lac de barrage qui capture le gave d'Estaubé et où on gare la voiture avant de partir se balader vers le cirque du même nom (Estaubé). Très connu, ce cirque, bien qu'il ne détienne que la 3e place du podium des cirques pyrénéens, après celui de Gavarnie et de Troumouse.
C'est cependant un site magnifique.
Les eaux des Gloriettes sont très laiteuses, on se croirait sur la côte d'Opale... on explique cette couleur par son origine : la poussière des eaux charriées par la fonte des glaciers.
Moutons en plein travail de tonte de pelouse, d'où le brout' brout', et divagation dans les tourbières, donc splish-splash (splish = pied gauche et splash = pied droit).
Tout ça dans la vallée du Garet (coin tranquille sur la route des lacs de Gréziolles et Campana, à l'est de La Mongie.)
Un conseil de prudence cependant, ne vous lancez pas dans le dénombrement des moutons de la première photo, vous risqueriez de tomber raide endormi sur votre clavier...
Pour commencer un bonzaï naturel de pin à crochets près du lac de Gréziolles... des années qu'il végète là sans se plaindre... et ensuite un décor embrumé du pic de Barasse, dans des pitons tout à fait anonymes alors qu'ils auraient pu être aussi célèbres que "les Cinq Monts Sacrés" de Chine.
Vous savez tous que l'ubac est le côté de la montagne exposé nord, pratiquement toujours sombre, humide et mystérieux ; tandis que l'adret, est le côté ensoleillé, guilleret.
La végétation, s'est adaptée à ces deux conditions de vie antagonistes et d'une face à l'autre est bien différenciée.
Un bel exemple, la vallée de l'Adour (en aval de La Mongie) qui montre, face nord, une superbe forêt de hêtres, et face sud, la rase prairie alpine.
Petites vadrouilles nature mais néanmoins photographiques qui me permettront, au fil des jours et des images, de vous
raconter quelques "histoires naturelles".