Et pour terminer la série, le sourire de notre jonquille à nous, celle des crêtes des Monts d'Arrée... petite, mais costaude !
Amaryllidacées : Famille des Narcisses mais maintenant, on dit Liliacées, c'est plus simple !
La jonquille à présent, la vraie, celle des grands espaces, qu'on traite vulgairement de pseudo narcisse (Narcissus pseudonarcissus) !
C'est honteux !
(Mais z'm'en fisse, zonquille, c'est plus zoli que narcisse !)
Celles-ci toujours natives des Pyrénées Orientales, sur les hauts plateaux du Conflent.
Autolâtre : Narcisse, homme amoureux de sa propre image...
Je me demande d'ailleurs bien pourquoi les botanistes ont baptisé ainsi ces charmantes fleurs...
Les narcisses et les jonquilles, vivant à l'état naturel, voire sauvage, dans notre douce France, eh ben, y en a pas bezef !
Petit tour d'horizon photographique. Pour commencer sur une note de poésie (zut, j'arrive un peu tard pour le printemps des poètes...), le Narcisse des poètes justement : Narcissus poeticus ! (C'est comme ça qu'on l'aime le latin scientifique !)
Ceux-là sont originaires de Cerdagne dans les Pyrénées Orientales.
Pour moi, le printemps est là quand narcisses et jonquilles nous font coucou.
Fin mars, j'ai eu l'occasion d'aller sur la réserve de St Nicolas de Glenan pour voir si la cuvée 2013 des narcisses du même nom, étaient primeurs ou tardifs. Ils sont bien tardifs cette année ! Hé, vous savez qu'on a eu cette année en Bretagne le mois de mars le plus froid depuis 25 ans ?! Alors, pas le droit de critiquer. Même le bulbe dans le sable, ça caille !
Donc, voici le charmant Narcissus triandrus capax, mais cuvée 2011, très précoce, celle-ci !
L'édition d'images pieuses... ça existe encore ?
C'était un de ces derniers soirs du côté de St Samson et de l'embouchure de la rivière de Morlaix.
D'accord, ce soir-là, y avait de l'écume et des embruns mais ce n'est pas une raison pour se négliger...
Et en plus, faut faire attention car la mousse tache !
(Vous aviez certainement reconnu un de mes coins préférés, le Trou du Serpent sur la côte nord de l'île de Batz...)
J'ai lu l'autre jour dans un de nos quotidiens régionaux, un article narrant la surprise de randonneurs qui sont tombés nez à naseaux avec un phoque gris le long d'un de nos sentiers côtiers. Croyant à l'échouage du pauvre pinnipède et désirant le secourir, ces braves gens ont fait intervenir les pompiers et Océanopolis, pour le tirer d'embarras... Or, la brave bête n'avait nul besoin de secours mais seulement d'un moment de tranquillité et de méditation (bref, d'une bonne sieste) et a dû regagner marri et par ses propres moyens, la grande bleue... Espérons que la marée n'était pas trop basse.
Tout cela pour vous dire que les phoques semblent ne plus craindre la présence humaine et viennent jusque dans nos bras !
Pour preuve, ces trois braves bêtes que j'ai dû faire fuir. Elles barraient sans vergogne le sentier littoral de l'île de Batz !
On est pourtant au printemps depuis 3 semaines et l'hiver ne semble pas vouloir nous quitter. De belles bourrasques de neige du genre blizzard sur Huelgoat en ce milieu de semaine...
Voilà le réchauffement climatique qui nous fait grimper la note de chauffage... On vit dans un monde bien complexe.
Réponse à l'énigme subliminale précédente : il fallait voir un bouquetin des Pyrénées (Capra pyrenaica) qui posait tranquillement ses crottes à l'abri d'un rocher. Enfin, c'est ce que je crois voir sur cette photo...
Passons à un autre sujet plus grave : l'acidification des océans due, entre autres, au réchauffement climatique et au taux de CO2 de plus en plus élevé dans notre atmosphère... Si on nous a informé que les bigorneaux et autres pétoncles s'apercevaient avec terreur que leur coquille commençait à se dissoudre dans la belle bleue, ce n'est que le début des ennuis, car les bons et costauds galets de granite de l'île de Batz sont à leur tour frappés du même mal.
De quoi changer de proverbe... "Pierre qui mousse, n'amasse pas moules" ?
Dans l'énigme précédente, vous avez certainement reconnu un requin plein d'appétit et souriant... ce qui n'était pas très compliqué, mais avez-vous remarqué également qu'il s'en prenait au fessier du Commandant Cousteau ?!!!
Bon, allez, une dernière avant la route...
(indice : Capra) (mais rien à voir avec Franck)
Petites vadrouilles nature mais néanmoins photographiques qui me permettront, au fil des jours et des images, de vous raconter quelques "histoires naturelles".
