Je ne voudrais pas te décevoir, mon vieux Gwen ha Du - c'est le nom de ce vieux langoustier coulé à l'entrée de l'anse de Guerlédan depuis 70 ans - mais t'as la quille qu'est plus étanche !
Je suis d'accord avec vous, la douceur des températures actuelles - on a frôlé les 15° ce 19 décembre ! - contrarie quand même un peu la magie de Noël et plombe l'ambiance Grand Nord chère au Père Noël qui ne va bientôt plus avoir besoin ni des ses rennes ni de son traîneau....
Et pourtant, il y a quelques années, 4 ou 5 tout au plus, on avait des mois de décembre bien rudes dans les Monts d'Arrée, partout il y avait des flaques et des lacs gelés !
Bon, ben tant pis, c'est comme ça maintenant, et JOYEUX NOËL quand même !
Le travaux de réfection du barrage de Guerlédan étant achevés, c'est de nouveau la remise en eau de la vallée du Blavet.
Début du remplissage du plus grand lac de Bretagne 12 km de longueur, 304 ha, 51 millions de m3 de retenue... De quoi satisfaire les amateurs de pédalo, ski nautique et de pêche au gros. Les Canadairs peuvent même y venir écoper !
Nouvelle noyade pour les arbres près de l'écluse de Castel Finans.
Momentanément débarrassé de sa monstrueuse charge d'eau, libéré des entraves du canal de Nantes à Brest... le Blavet a -presque- retrouvé son lit naturel et son cours historique.
Si de nombreuses écluses sont fossilisée, comblées par la vase et envahies par la végétation, le Blavet, lui est encore bien vivant et profite des déversoirs pour se payer une petite tranche de vitesse et d'éclaboussures !
Peut-être celle de Toul er Lan ...
Etonnant que les portes des écluses n'aient pas toutes été démontées avant la mise en eau du lac. (Ecluse de Toul Houët ?)
Déversoir de l'écluse de Bellevue (mais ici, nous ne sommes plus dans le lac de Gerlédan !)
L'assec du lac de Guerlédan a permis de remettre à l'air libre, en plus des 17 écluses qui sectionnaient le canal de Nantes à Brest, une dizaines d'anciennes maisons éclusières, petites fermes, auberges, cabanes d'ardoisiers. Vu leur état de conservation tout à fait surprenant, on a du mal à réaliser que cela fait près de 80 ans qu' elles gisent sous les eaux.
En fait, c'est surtout l'impact touristique - on escalade les murs, on les démantèle ou on y grave des graffitis pour la postérité - qui les abîmera le plus...
Petites vadrouilles nature mais néanmoins photographiques qui me permettront, au fil des jours et des images, de vous
raconter quelques "histoires naturelles".